RSA, chômage : et si on arrêtait de payer l’inactivité dans le 5e ?
Chaque jour en France, des centaines de milliers de postes restent vacants. Dans la restauration, le bâtiment, les soins, l’agriculture… Les employeurs cherchent, les annonces tournent en boucle. Et pourtant, notre pays continue de verser allocations et aides sans exiger de contrepartie utile.
Ce que ça provoque ici, dans nos quartiers
Dans le 5e, des cafés de la rue Mouffetard peinent à recruter des serveurs. Dans le 6e, des personnes âgées n’arrivent pas à trouver d'auxiliaires de vie. Dans le 7e, des commerçants doivent réduire leurs horaires faute de bras. Le paradoxe est là : il y a du travail, mais un système qui ne pousse pas à le saisir.
Le vrai problème
- Le RSA peut être perçu comme une forme de revenu universel ou une rente, sans exigence d’activité.
- L’assurance chômage permet parfois d’attendre, plutôt que de se réinsérer.
- Le Code du travail, avec ses 3 200 pages, freine l’embauche et décourage les petites entreprises.
- Les prud’hommes mettent 22 mois à juger un litige : trop tard pour tout le monde.
Résultat : les actifs se sentent abandonnés, les employeurs bloqués, et ceux qui veulent travailler payent pour un système qui entretient l’inactivité.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- RSA et chômage conditionnés à 15-20 heures par semaine de formation ou de mission utile. Pas d’inactivité payée, mais un accompagnement réel.
- Code du travail simplifié par deux. Plus lisible, plus efficace.
- Prud’hommes en 6 mois maximum. Pour que les conflits trouvent une issue rapide.
- Métiers essentiels valorisés. Un bonus fiscal jusqu’à 6 000 €/an pour ceux qui choisissent le bâtiment, les soins, l’agriculture ou l’artisanat.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce que dans le 5e, le 6e et le 7e, on le voit tous les jours : des commerces qui peinent à tourner, des artisans qui refusent des chantiers, des familles qui n’arrivent pas à trouver de soignants. Un pays qui finance l’inactivité plutôt que l’effort se tire une balle dans le pied.
En un mot : remettre le travail au centre de la dignité et de la prospérité française.