Pourquoi un étudiant du 6e révise 10h par jour pour un concours qui ne garantit rien
Dans le 6e, un étudiant de prépa passe ses journées à réviser. Dix heures par jour, parfois plus. Il apprend des formules par cœur, bachote des dissertations. Tout ça pour un concours qui décidera de son avenir.
Mais à la fin, rien n’est garanti : un accident le jour J, une mauvaise copie, et des années de travail s’effondrent.
La France est l’un des rares pays où le destin de milliers de jeunes se joue sur une poignée d’épreuves.
Le paradoxe français
- Nous valorisons la mémoire plus que la créativité.
- Nous sélectionnons sur le stress plutôt que sur le potentiel.
- Nos jeunes apprennent à réciter, pas toujours à entreprendre.
- Résultat : une élite fatiguée, frustrée, parfois exilée.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- Retour aux fondamentaux : lecture, écriture, calcul, sciences, histoire, comme socle.
- Réforme des concours : évaluer les compétences sur la durée, pas seulement sur une performance unique.
- 200 “lycées d’excellence républicaine” pour donner leur chance aux talents partout en France.
- Cours d’éloquence obligatoires pour que chaque étudiant sache convaincre, pas seulement réciter.
- Fusion universités / grandes écoles en 15 pôles mondiaux, pour donner à la France des campus à la hauteur de Harvard ou Oxford.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce qu’un étudiant du 6e ne devrait pas jouer son avenir en trois jours d’épreuves.
Parce qu’une Nation doit tirer le meilleur de ses jeunes, pas les briser dans des concours absurdes.
Et parce que la France doit redevenir une terre d’exigence et d’opportunités, pas d’élitisme stérile.
En un mot : instruire avec exigence, sélectionner avec intelligence, et préparer nos jeunes à réussir dans le monde réel.