Pourquoi une prof du 5e cotise toute sa vie sans être sûre de sa retraite
Dans le 5e, une prof au lycée Henri-IV cotise depuis deux décennies. Chaque mois, une part énorme de son salaire part pour financer les retraites actuelles. Mais elle le sait : rien ne garantit que sa génération touchera une pension décente.
Le système français, fondé sur la répartition, s’essouffle. La démographie s’inverse, la dette explose, et l’équilibre devient impossible.
Le paradoxe français
- On travaille, on cotise… mais on doute.
- La génération active finance les retraités, mais sait qu’elle-même sera lésée.
- Les réformes bricolent à court terme, sans résoudre le fond.
- Pendant ce temps, d’autres pays combinent répartition + capitalisation et sécurisent l’avenir.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- Âge de départ porté à 67 ans d’ici 2032, avec départs anticipés pour carrières longues.
- Capitalisation progressive universelle, pour que chaque Français constitue un capital en plus de la répartition.
- Minimum vieillesse garanti, pour protéger les plus fragiles.
- Responsabilisation des élus : sanctionnés en cas de dérapage budgétaire.
- Fonds souverain français alimenté par l’épargne nationale, pour sécuriser les retraites et financer l’avenir.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce qu’une prof du 5e, un commerçant du 6e, un salarié du 7e ne devraient pas vivre avec l’angoisse de tout perdre après une vie de travail.
Parce qu’un système juste, stable et durable doit récompenser l’effort et protéger chaque génération.
En un mot : des retraites justes, financées durablement, avec une part de capitalisation qui redonne confiance aux actifs.