Pourquoi une personne âgée du 7e attend 6 mois une aide à domicile pendant que des milliers de postes restent vacants
Dans le 7e, une femme âgée ne peut plus vivre seule. Elle a besoin d’aide pour se laver, se nourrir, sortir de chez elle. Sa famille fait une demande pour une aide à domicile. La réponse : six mois d’attente.
Pendant ce temps, des milliers de postes d’aides-soignants et d’auxiliaires de vie sont vacants dans toute la France. Le paradoxe est cruel : les besoins explosent, mais les moyens humains manquent.
Le paradoxe français
- Les familles demandent de l’aide, mais les dossiers s’accumulent.
- Les métiers du soin sont mal payés et peu reconnus, donc désertés.
- Les aidants familiaux tiennent le système à bout de bras, sans statut ni répit.
- Résultat : des personnes âgées laissées dans l’attente, parfois dans la solitude ou la souffrance.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- Revaloriser de 20 % les salaires dans la dépendance, pour attirer et fidéliser les soignants.
- Statut officiel des aidants familiaux : rémunération digne, droit au répit, accompagnement par un guichet unique.
- Simplification radicale des démarches : traitement instantané des demandes APA et MDPH.
- Formation accélérée de 100 000 professionnels du soin, pour combler les postes vacants.
- Accessibilité universelle en 2035 : commerces, services, logements adaptés à la perte d’autonomie.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce qu’une personne âgée du 7e ne devrait pas attendre des mois pour être aidée à se laver ou se nourrir.
Parce que chaque famille du 5e, 6e et 7e, tôt ou tard, sera confrontée à ce défi.
Et parce qu’un pays qui abandonne ses aînés est un pays qui abdique sa dignité.
En un mot : protéger nos anciens, reconnaître nos aidants, et garantir une aide rapide et digne pour tous.