Pourquoi une infirmière du 5e gagne moins qu’un consultant junior alors qu’elle sauve des vies
À l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans le 5e, une infirmière enchaîne les gardes de nuit. Elle soigne, rassure, sauve des vies.
Et pourtant, à la fin du mois, son salaire est inférieur à celui d’un consultant junior sorti d’école de commerce, payé pour rédiger des slides (même si c'est en voie de disparition grâce à l'IA).
Ce paradoxe résume un pays qui a perdu le sens des priorités.
Le paradoxe français
- Nous dépensons massivement pour la santé, mais les soignants restent sous-payés.
- Les conditions de travail sont si dures que beaucoup quittent le métier.
- Les hôpitaux manquent de bras et saturent.
- Résultat : délais interminables, patients découragés, soignants épuisés.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- +20 % de salaire pour les soignants, et 50 000 recrutements immédiats.
- 5 milliards pour moderniser les équipements et réduire les délais.
- Fin des déserts médicaux : libéralisation des métiers du soin et télémédecine généralisée.
- Reconnaissance des aidants familiaux, véritables piliers invisibles du système.
- Prévention massive : check-up annuel obligatoire, campagnes contre tabac, alcool et sédentarité.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce qu’une infirmière du 5e, un médecin du 6e ou un aide-soignant du 7e portent sur leurs épaules la santé de toute la Nation.
Parce que sans revalorisation réelle, l’hôpital continuera de s’effondrer, et ce sont les patients qui paieront.
En un mot : remettre les soignants au cœur, pour un système qui soigne vite, partout et dignement.