Pourquoi une famille du 6e doit envoyer son enfant handicapé en Belgique faute de solution en France
Dans le 6e, une famille élève un enfant atteint d’un handicap lourd. Après des mois de démarches, de dossiers MDPH, de listes d’attente interminables, la réponse tombe : aucune place disponible en Île-de-France.
La seule solution ? Envoyer leur enfant en Belgique, à plusieurs centaines de kilomètres, loin de ses parents, loin de son école, loin de son quartier.
Cette histoire n’est pas un cas isolé. Aujourd’hui, des milliers de familles françaises vivent ce drame : faute de places en établissements spécialisés, elles n’ont d’autre choix que l’exil.
Le paradoxe français
- La France dépense massivement pour la santé… mais laisse ses enfants les plus fragiles partir à l’étranger.
- Les aidants familiaux sont essentiels, mais rarement reconnus ni soutenus.
- Nos démarches sont kafkaïennes : des familles se noient dans les formulaires plutôt que d’être aidées.
- Résultat : culpabilité, éloignement, souffrance pour les parents comme pour les enfants.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- Zéro départ en Belgique d’ici 2030 : créer assez de places pour accueillir tous les enfants handicapés en France.
- Protection et reconnaissance des aidants familiaux : un statut officiel, une rémunération digne, un droit au répit.
- Accessibilité totale des commerces et services en 2035, pour que chaque personne en situation de handicap vive dignement partout.
- Simplification radicale des démarches : traitement instantané des demandes MDPH et APA.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce qu’une famille du 6e qui doit envoyer son enfant en Belgique vit une violence inacceptable.
Parce que dans le 5e, le 6e et le 7e, comme ailleurs en France, les parents ne demandent pas des privilèges mais un droit fondamental : élever leur enfant avec dignité, ici, dans leur pays.
En un mot : ne plus jamais contraindre une famille française à l’exil pour le handicap.