Pourquoi une famille du 5e hésite à avoir un troisième enfant pendant que la natalité française s’effondre
Dans le 5e, une famille avec deux enfants aimerait en avoir un troisième. Mais entre le prix du logement, le manque de crèches, et la difficulté à concilier travail et parentalité, elle renonce.
Ce choix personnel, répété des milliers de fois à Paris et ailleurs, nourrit une crise démographique historique : la natalité française est au plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le constat est simple
- Les familles sont fragilisées : natalité en chute, monoparentalité en hausse.
- L’État compense au lieu de soutenir la cellule familiale.
- Les écrans remplacent parfois les repères traditionnels.
- Les solidarités intergénérationnelles sont sous-exploitées.
Ce que ça provoque pour la Nation
Une société vieillissante, moins dynamique, qui devra financer davantage de retraites avec moins d’actifs. Un pays qui se fragmente, où l’État se substitue à la famille au lieu de la renforcer.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- Créer 200 000 nouvelles places de crèche pour soulager les familles.
- Revaloriser de 20 % les salaires des pros de la petite enfance.
- Reconnaissance officielle des aidants familiaux, avec rémunération digne et droit au répit.
- Transmission intergénérationnelle : mobiliser les grands-parents et renforcer les rites de passage.
- Tolérance zéro contre le harcèlement scolaire, pour protéger les enfants dans leur premier lieu de vie sociale.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce que la vitalité d’un pays se joue dans ses familles. Parce que dans le 5e, le 6e et le 7e, des parents renoncent à avoir plus d’enfants alors qu’ils le souhaitent. Et parce que sans une politique familiale ambitieuse, la France s’affaiblira à long terme.
En un mot : protéger les enfants, soutenir les parents, et redonner confiance aux familles pour bâtir l’avenir.