Pourquoi un enfant du 6e mange du poulet brésilien à la cantine alors qu’on a des éleveurs en France
À Paris, même dans nos écoles prestigieuses du 6e, il arrive que la viande servie en cantine vienne de l’autre bout du monde. Du poulet brésilien, parfois moins cher, parfois de moindre qualité.
Et pourtant, la France a tout pour être une superpuissance agricole. Nous savons produire. Mais nos éleveurs disparaissent, étranglés par la concurrence étrangère et un millefeuille administratif étouffant.
Le paradoxe français
- Nous importons une partie de ce que nous savons déjà produire.
- Nos agriculteurs ferment boutique, faute de revenus dignes.
- Nos forêts sont sous-exploitées, nos mers étouffées par la concurrence.
- Et dans nos cantines, on sert de l’import au lieu de soutenir nos producteurs.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- 90 % d’autosuffisance alimentaire en 2030.
- Cantines 100 % françaises, avec traçabilité et qualité garanties.
- Clauses miroirs contre la concurrence déloyale, pour refuser les produits qui ne respectent pas nos normes.
- Guichet unique digital pour simplifier la vie des agriculteurs et des marins.
- Fonds de 10 milliards pour accompagner la sortie progressive des pesticides en 5 ans.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce qu’un enfant du 6e, du 5e ou du 7e ne devrait pas manger du poulet importé quand nos éleveurs français crèvent de ne pas vendre.
Parce que manger français, c’est protéger nos enfants, nos producteurs et notre souveraineté.
En un mot : produire français, protéger nos agriculteurs, nourrir nos enfants.