Pourquoi un collégien du 6e passe 5h par jour sur TikTok pendant que ses parents se battent pour réduire les écrans
Dans le 6e, un collégien rentre de l’école, pose son sac… et scrolle sur TikTok jusqu’au dîner. Cinq heures par jour, parfois plus. Ses parents s’énervent, imposent des règles, confisquent le téléphone. Mais la bataille est perdue : les écrans ont gagné.
Ce scénario, des milliers de familles le vivent chaque jour, à Paris comme ailleurs. Résultat : sommeil dégradé, baisse de concentration, isolement, anxiété.
Le paradoxe français
- Nous savons que les écrans abîment nos enfants, mais nous fermons les yeux.
- Les plateformes étrangères captent notre attention sans contrepartie.
- Les parents sont seuls face à des géants numériques mondiaux.
- Résultat : une génération fragilisée, avec des repères éclatés.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- Discipline numérique nationale : réduire le temps d’écran, en faire un signe de prestige.
- Campagnes premium avec sportifs, artistes et créateurs pour valoriser la sobriété numérique.
- Soutien aux parents : outils de contrôle simples, guichet unique pour les accompagner.
- Éducation au numérique dès le collège, pour apprendre à utiliser les écrans plutôt que les subir.
- Valoriser la transmission intergénérationnelle : remettre en avant les grands-parents, la mémoire familiale, les activités hors écran.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce qu’un collégien du 6e qui passe 5h par jour sur TikTok, c’est une génération qui perd du temps de vie réelle.
Parce que l’avenir de la France dépend de jeunes capables de créer, pas seulement de scroller.
En un mot : reprendre le contrôle sur les écrans, protéger nos enfants et redonner du sens au temps.