Pourquoi les Parisiens du 5e doivent s’inquiéter de la disparition des médecins de campagne
On pense souvent que le problème des déserts médicaux concerne uniquement les campagnes lointaines. Erreur. Les habitants du 5e arrondissement en subissent déjà les conséquences, parfois sans même le savoir.
Les hôpitaux parisiens saturent… à cause du manque de médecins ailleurs
Quand un territoire rural perd ses généralistes, ses patients finissent aux urgences. Résultat : les services hospitaliers des grandes villes, y compris ceux de Paris, se retrouvent débordés. C’est le cercle vicieux : moins de médecins en campagne = plus de patients qui se rabattent sur la capitale.
Un problème national qui frappe aussi localement
Dans notre 2e circonscription, entre le 5e, 6e et 7e, on a la chance d’avoir des hôpitaux prestigieux et des médecins brillants. Mais soyons lucides : les délais d’attente explosent, les urgences débordent, et il devient presque impossible de trouver un rendez-vous rapide. Ce n’est pas qu’un problème parisien : c’est la preuve que le système est en train de craquer partout.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- Fin des déserts médicaux : permettre à tous les soignants (infirmiers, kinés, aides à domicile) d’exercer plus facilement, avec des règles simplifiées.
- 50 000 recrutements et +20% de salaire pour les soignants, afin de redonner envie d’exercer partout en France.
- Télémédecine généralisée, pour que chaque citoyen ait accès à un médecin en moins de 48h, même à distance.
- Traitement instantané des demandes MDPH et APA pour les personnes en situation de handicap ou de dépendance.
Pourquoi ça nous concerne directement, ici
Si on ne règle pas ce problème au niveau national, les habitants du 5e, du 6e et du 7e continueront à voir leurs délais s’allonger et leurs hôpitaux saturés. C’est simple : la santé de chaque Parisien dépend aussi de la santé des campagnes.
En un mot : soigner mieux et plus vite, partout en France, c’est aussi protéger la qualité de vie dans nos arrondissements.