Les loyers explosent : et si on arrêtait de chasser les jeunes des grandes villes ?
À Paris, les loyers sont devenus délirants. Dans le 6e et le 7e, un studio de 20 m² coûte souvent plus de 1 000 € par mois. Résultat : les jeunes, même diplômés, même avec un premier bon job, quittent nos quartiers. Mais ce qui se joue ici n’est pas qu’un problème local. C’est le symptôme d’une crise nationale.
Pourquoi ça bloque
- L’encadrement des loyers a figé le marché au lieu de le fluidifier.
- Les propriétaires se retirent, découragés par les contraintes.
- Les files d’attente HLM explosent, et l’offre privée se réduit.
- Les permis de construire prennent 9 mois en moyenne, trop long pour une urgence nationale.
Ce que ça provoque à Paris
Dans le 5e, des étudiants de la Sorbonne dorment en périphérie. Dans le 6e, des jeunes actifs mettent la moitié de leur salaire dans un 25 m². Dans le 7e, des familles quittent leur quartier d’origine, incapables de suivre les prix. On est en train de vider nos arrondissements de leur vitalité.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- Libérer l’offre : fin de l’encadrement des loyers qui bloque le marché, retour des logements sur le marché locatif.
- Transparence totale : une plateforme nationale des loyers en temps réel, pour des prix justes et visibles.
- Accélérer les permis : passer de 9 mois à 4 mois, avec un guichet numérique unique et l’appui de l’IA.
- Chèque-logement universel : chaque famille choisit librement où habiter, public ou privé, avec une aide portable et sécurisée.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce que Paris n’est pas qu’une carte postale pour touristes. C’est une ville qui doit rester accessible aux jeunes, aux étudiants, aux familles, pas seulement aux ultra-riches et aux investisseurs étrangers.
En un mot : plus d’offre, plus de liberté, plus de justice. Pour que Paris reste une capitale vivante, pas un musée vide.