La France, nation fracturée : pourquoi un étudiant de Jussieu ou un commerçant de Mouffetard le vit aussi
On parle souvent de fracture territoriale en pensant aux zones rurales isolées. Mais cette fracture touche aussi Paris. Étudiants du 5e, commerçants du 6e, familles du 7e : nous vivons tous les conséquences d’un pays mal connecté, ralenti, morcelé.
Quand la fracture se vit au quotidien
- À Jussieu, les étudiants passent des heures dans des transports saturés.
- Rue Mouffetard, les commerçants peinent à absorber des loyers toujours plus hauts.
- Dans le 7e, les familles doivent jongler avec des services publics engorgés.
La fracture territoriale n’est pas une carte géographique : c’est une réalité vécue dans chaque arrondissement, chaque quartier.
Pourquoi ça bloque
- Permis de construire trop longs : 9 mois en moyenne.
- Routes, rails, ponts vieillissants.
- Zones blanches persistantes en numérique.
- Services publics éloignés ou saturés.
Ce qu’on propose pour changer les choses
- Permis de construire en 60 jours : silence = accord, IA pour valider la conformité.
- Plan “1 heure max” : aucun Français à plus d’une heure d’un hôpital, d’un lycée, d’une gare ou d’un tribunal.
- Bus inter-villes rapides et 10 000 km de pistes cyclables sécurisées.
- Internet partout : fibre et 5G pour 100 % des communes d’ici 2030.
- Relance industrielle & agricole : réhabilitation des friches, fret ferroviaire prioritaire, autonomie énergétique locale.
Pourquoi ça nous concerne directement
Parce que la fracture territoriale, ce n’est pas seulement le “problème des autres”. C’est ce qui explique pourquoi un étudiant du 5e a du mal à se loger, pourquoi un commerçant du 6e souffre des coûts, et pourquoi une famille du 7e subit les lenteurs administratives.
En un mot : une France accessible, connectée et productive, où chaque citoyen peut habiter, se déplacer, produire et vivre sans subir les distances ni la paperasse.